La violence dans les relations amoureuses est un ensemble de comportements, d’actes ou d’attitudes de l’un des partenaires ou ex-partenaire qui visent à contrôler et à dominer l’autre. Elle peut prendre différentes formes :
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La violence dans les relations amoureuses est un ensemble de comportements, d’actes ou d’attitudes de l’un des partenaires ou ex-partenaire qui visent à contrôler et à dominer l’autre. Elle peut prendre différentes formes :
La violence verbale… s’entend! Éclats de voix, cris, insultes, injures, menaces, hurlements. Souvent, l’agresseur va élever la voix pour intimider sa compagne. La violence verbale peut aussi se manifester par des interdictions, du chantage et des ordres.
« Tu ne reverras plus jamais les enfants! »
« Si tu pars, je vais te faire interner! »
« Que je te revoie plus avec elle sinon ça va aller mal. C’est juste une guidoune! »
La violence psychologique est une série d’attitudes et de propos méprisants qui consistent à humilier l’autre, la dénigrer, la dévaloriser et la contrôler. L’agresseur déprécie l’apparence de sa compagne, ses capacités intellectuelles ou n’importe quel trait de sa personnalité dans le but de la diminuer. Il lui reproche son peu de talents sexuels. Il critique sa façon d’éduquer les enfants ou de cuisiner. Bref, il nie sa façon d’être et lui renvoie une image d’elle-même totalement négative.
« T’es juste une grosse vache! »
« T’es ben chanceuse de m’avoir. Y a pas un autre homme qui voudrait de toi! »
« T’es pas capable d’élever tes enfants comme du monde! »
Quand les menaces, les cris ou les sarcasmes ne sont pas suffisants, l’agresseur passe aux coups, à la brutalité ou à la contrainte physique. Il secoue sa compagne, la gifle, lui broie les mains, l’écrase contre un mur, l’immobilise. Il peut aussi la séquestrer, l’attacher, faire mine de l’étrangler, la frapper avec un bâton ou un couteau, lui assener des coups de poing au visage ou aux seins, et des coups de pied au ventre malgré sa grossesse.
« Le pire c’est quand il m’a craché au visage. »
« Il m’a balancée en bas de l’escalier. »
Quand l’agresseur défend à sa compagne de travailler ou, au contraire, l’oblige à travailler au-delà de ses forces pour bénéficier d’un meilleur revenu familial, il s’agit de violence économique. L’agresseur peut aussi exercer un contrôle sur le choix de travail de sa partenaire, ou encore mettre des entraves à ses études. Limiter à l’extrême les dépenses pour l’alimentation, les vêtements, les loisirs ou refuser tout accès à des ressources financières font aussi partie des moyens pouvant être utilisés par l’agresseur.
« T’as pas besoin de t’acheter d’autres pantalons. Tu veux plaire à qui? »
« Il me disait tout le temps, mets ça sur ta carte, je vais te rembourser à mon prochain chèque. Il trouvait toujours de bonnes excuses pour pas le faire. »
« Il se paie tout ce dont il a envie, je n’ai jamais d’argent pour moi et les enfants. »
Source : La violence conjugale…c’est quoi au juste » brochure publiée par le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale.
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